GRESSENT Henri

mont cauvaire

 

Henri Gustave Prosper GRESSENT, cultivateur, né à Montreuil-en-Caux (Seine-Inf.) le 5 mars 1890.

 

Fils de Henri Zacharie*, cultivateur, né à Fresnay-le-Long (Seine-Inf.) le 1er février 1868; et de Emilie Ambroisine VINCENT, née à Montreuil-en-Caux le 26 avril 1871. Mariés à Montreuil-en-Caux le 20 décembre 1892.

 dont 9 enfants :

Henri °1890

Henriette Ambroisine ° 1893

Marcel Narcisse °1896

Emile Joseph Marie, né à Fresnay-le-Long le 25 octobre 1897, décédé à Petit-Quevilly le 8 janvier 1964  - Marié à Perrier-sur-Andelle le 14 mai 1924 avec Madeleine Marguerite Julie FLEURY

Louis Léon °1898

Georges Maurice °1900

Yvonne Marie Ambroisine, née à Fresnay-le-Long le 13 novembre 1901, section du petit Varneville - Mariée à Monville le 20 octobre 1923 avec Sylvain Joseph ...(?)

Charles Jules °1904

Juliette Marthe °1906

 

* Henri Zacharie est moblisé le 6 septembre 1914 et renvoyé dans ses foyers le 4 octobre 1914

 

Au conseil de révision, Henri est domicilié chez ses parents à Mont-Cauvaire (Seine-Inf.)

Cheveux châtain moyen - yeux marrons - taille 1.76m

Front : inclinaison moyen, hauteur grand, largeur moyen.

Nez : dos vexe, base abaissé, hauteur moyen, saillie grand, largeur petit

Visage long

Degré d'instruction générale : 2 (sait lire et écrire)

Pas de signe particulier

 

 

Incorporé au 6è régiment d'artillerie à pied à compter du 10 octobre 1911

2è canonnier servant

Passé dans la réserve le 8 novembre 1913 (se retire dans la vallée de Cardonville)

 

Mobilisé le 3 août 1914 au 2è régiment d'artillerie à pied 

 

Prisonnier à Maubeuge le 7 septembre 1914 (voir vidéo en bas de cette page)

Interné à Minden (Allemagne)

Minden : Camp principal, inauguré en Septembre 1914,  situé en Westphalie, près du camp d'Holzminden, sur la Weser. Les deux camps furent réunis avant la visite des délégués Espagnols qui eut lieu le 24 Mars 1916, à cette date, il y a 7.540 prisonniers, dont 1909 français dans le camp et 55 français soignés à l'infirmerie, une autre visite a eut lieu le 28 Novembre 1916, à cette date, il y a 2.143 prisonniers à l'intérieur du camp, dont 1.070 français, cependant, le camp est prévu pour loger 18.000 prisonniers.


Prisonniers minden

Decouvrir   camp de-prisonniers de guerre de minden

 

Rapatrié en France le 31 décembre 1918

Arrivé au D.T.I. (Dépôt de Transition des Isolés) de la 3è région le 2 janvier 1919

 

T.I. Rouen

Le retour des prisonniers 
Dans une circulaire adressée aux Généraux commandant les régions, le Président du Conseil, Ministre de la Guerre, vient de déterminer les conditions de retour de nos prisonniers et leur situation militaire. 
Toutes les dispositions utiles ont été prises, d’après le paragraphe 10 des conditions de l’Armistice, au sujet du rapatriement dans les meilleures conditions de 28.000 prisonniers par jour. En conséquence, avant quinze ou vingt jours, tous les prisonniers seront en France. 
Ils seront conduits dans des grands centres de rapatriement d’où ils seront dirigés aussitôt, NON PAS SUR LEUR DEPOT, mais sur un CENTRE DE TRANSITION DES ISOLES, au chef-lieu de la région. 
Les dispositions générales suivantes ont été prises à leur égard . 
SITUATION MILITAIRE 
1°) Tous les militaires rapatriés demeurent soumis au droit commun en ce qui concerne leur utilisation au point de vue militaire. 
En conséquence, dès leur libération par les États capteurs, ils reprennent, sans restriction d’aucune sorte, les mêmes droits et les mêmes obligations que leurs camarades de même classe et de même catégorie. 
PRISONNIERS RAPATRIES D’ALLEMAGNE 
2°) Les prisonniers rapatriés directement d’Allemagne seront, suivant la région d’internement, dirigés sur des centres principaux de rapatriement. 
Ces centres principaux dirigeront les rapatriés sur le DEPOT DE TRANSITION DES ISOLES de la REGION DE LEUR DOMICILE. 
PERMISSIONS DE TRENTE JOURS 
3°) Ces Dépôts de transition assureront l’envoi des rapatriés en permission de 30 jours ou en congé de convalescence d’au moins un mois, ou éventuellement leur libération immédiate, réforme, retraite, mise en sursis, etc.… d’après les indications portées sur les bulletins nominatifs de renseignements établis par les centres de rapatriement et d’après leur état de santé . 
NOUVELLES AFFECTATIONS POUR CERTAINS 
4°) Tous ces militaires seront réaffectés d’office au Dépôt de leur arme correspondant à la circonscription de recrutement dont ils font partie . C’est ce Dépôt qu’ils rejoindront à l’issue de leur permission de 30 jours ou de leu congé de convalescence. 
En un mot, tous nos compatriotes qui, par suite des évènements, ont dû être envoyés en renfort et affectés à des régiments dont les Dépôts sont éloignés seront réaffectés au Dépôt de leur arme le plus rapproché de leur résidence.    

Les permissions aux prisonniers rapatriés 
PARIS, 24 décembre - Le Gouvernement a décidé d’augmenter, dans les conditions indiquées ci-après, la durée des permissions à accorder aux prisonniers de guerre rapatriés, jusqu’ici fixée uniformément à 30 jours. Cette durée sera calculée dorénavant d’après le temps passé en captivité. Les prisonniers capturés en 1914 et 1915 auront droit à 60 jours, ceux capturés en 1916 à 45 jours, ceux capturés en 1917 et 1918 à 30 jours. 
Les prisonniers de guerre actuellement rapatriés bénéficieront, s’il y a lieu, du supplément de permission envisagé ci-dessus, soit sous forme de prolongation, soit sous forme de rappel suivant qu’ils se trouvent actuellement en permission de rapatriement ou qu’ils sont déjà rentrés à leur corps . Dans ce dernier cas, le rappel sera fait au moment de la première permission de détente.
  
Le statut des prisonniers rapatriés 
PARIS - Le Président du Conseil, Ministre de la Guerre, vient d’adresser aux diverses autorités militaires la feuille de renseignements suivante , relative au taux de permissions ou congés de convalescence à accorder aux prisonniers de guerre rapatriés (60,45 ou 30 jours), suivant qu’ils ont été capturés en 1914-15, 1916 ou en 1917-1918 : 
1°) Prisonniers de guerre rapatriés qui n’ont pas encore bénéficié d’une permission ou d’un congé de convalescence de rapatriement 
- Les militaires pour lesquels la date de la capture pourra être établie au moment de leur rapatriement recevront , suivant le cas, soit une permission ayant la durée plus haut fixée, soit un congé de convalescence ayant au minimum cette durée . Ceux pour lesquels la date de la capture n’aura pu être établie dès leur retour de captivité, au moment de leur départ en permission ou en congé de convalescence, bénéficieront d’au moins un mois ; il leur sera fait ensuite application des dispositions ci-après : 
2°) Prisonniers de guerre rapatriés ayant déjà bénéficié d’une permission ou d’un congé de convalescence de rapatriement  
- Ces militaires auront droit à un rappel de permission correspondant à la différence entre le nombre de jours indiqués ci-dessus et le nombre de jours dont ils ont déjà bénéficié à titre de permission de rapatriement ou de congé de convalescence de rapatriement . Ce rappel leur sera conféré au moment de leur première permission de détente à laquelle il s’ajoutera. 
3°) Prisonniers de guerre rapatriés se trouvant actuellement en permission ou en congé de convalescence de rapatriement  
- Ces militaires auront droit à une prolongation de permission ou, le cas échéant, à une prolongation de congé de convalescence portant leur permission ou leur congé au taux ci-dessus. 
Cette prolongation leur sera accordée conformément aux règlements en vigueur pour les demandes de prolongations ; dans le cas où la fixation de la date de la capture n’aurait pu être établie avant le retour de l’intéressé à son Dépôt, le rappel de permission ne sera fait qu’au moment de la première permission de détente. 

Source : Forum pages 14-18 - RIO Jean-Yves

 

Mis en congé illimité le 10 août 1919.

 

Décédé à Rouen 51 rue de Lecat le 25 octobre 1919, à l'âge de 29 ans.

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Inhumé dans le carré militaire à Monville.

 

Gressent HenriCarré C - tombe n° 175

2 cousins germains à Monville :

GRESSENT Narcisse et GRESSENT Prosper