ANQUETIL Maurice
Carré C - tombe n° 181
Ce monument est la sépulture des frères Maurice et Marcel ANQUETIL
Maurice Victor Georges ANQUETIL, tisserand, né à Monville le 4 avril 1883.
Fils de Victor François (°1850), employé au Chemin de Fer de l'Ouest, et de Marie Eugénie FONTAINE (°1856). Mariés à Manneville-ès-Plains (Seine-Inf.) le 15 octobre 1878.
Incorporé à compter du 9 octobre 1905 au 39è R.I. Caserne Hatry à Rouen
Soldat de 1ère classe le 27 septembre 1906
Envoyé en congé le 12 juillet 1907
Mobilisé le 12 août 1914
au 74è R.I. caserne Pelissier à Rouen
"Tué à l'ennemi" le 11 juin 1915 au Labyrinthe à Neuville-St-Vaast (Pas-de-Calais), à l'âge de 32 ans.
MORT POUR LA FRANCE
Acte de décès transcrit à Monville le 12 septembre 1915.
Le labyrinthe est en fait constitué des fortifications permanentes construites par les allemands pendant la première guerre mondiale et s’étendant d’Ecurie à Neuville.
C’est un amoncellement de sacs de terre et de ciment qui formaient des kilomètres de tranchées et de boyaux s’entrecroisant en tous sens, se prolongeant sous terre par de profonds abris, défendus par des canons sous coupoles et, à tous les 25 mètres, par des mitrailleuses, flanqués de fortins et de blockhaus bétonnés, protégés par des réseaux de fils de fer barbelés en rangs serrés et épais.
Le Labyrinthe fut conquis morceau par morceau du 30 mai au 17 juin. La lutte se poursuivit sans arrêt et fut d’un acharnement extrême. En une seule journée, l’artillerie lança sur la position et ses abords près de 300.000 obus, presque autant que toute l’artillerie allemande pendant la guerre de 1870.