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LECLERC Roger

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Archives familiales 

Monsieur Buhot (Montville)

LECLERC Roger Ferdinand Georges, ouvrier d'usine, célibataire, né rue Legrelle à Monville le 16 mars 1913.

 

Fils de Georges, charretier et ouvrier d'usine, né à Blaqueville (Seine-Inf.) le 3 mars 1880; et de Eugénie Marie MULOT, tisserande, née à Pavilly (Seine-Inf.) le 23 avril 1888 et décédée à Monville le 16 novembre 1970. Mariés à Monville le 15 juin 1912 domiciliés au Hameau du Bois-Isambert (Monville)

 

Affecté au 67è R.I. le 17 avril 1934

Passé dans la disponibilité le 15 avril 1935

Renvoyé dans ses foyers le 6 juillet 1935

Convoqué pour une période d'exercices de 21 jours du 13 sept. 1938 au 3 oct. 1938 accomplie au 67è R.I.

 

Affecté à la 2è compagnie du 67è R.I. le 26 août 1939 - Arrivé au corps le 28

Passé à la 2è compagnie du 21è R.I le 31 août 1939

Entré à l'hôpital mixte de Soissons le 2 oct. 1939 - Sorti le 20 oct.

Entré à l'école de jeunes filles transformée en hôpital civil le 21 oct. 1939 - sorti le 21 déc. pour une convalescence de 30 jours.

 

Passé au dépôt du 124è R.I. le 15 mars 1940.

Tué au cours d'une tentative d'évasion le 3 septembre 1942 à Dorfgütingen (Allemagne), à l'âge de 29 ans.

 

MORT POUR LA FRANCE

 

Transcription du décès à Monville le 5 juillet 1943

 

188 Leclerc RogerCarré C - tombe n° 188

Exhumé à Dorfgütingen le 30 novembre 1949

Arrivé à Rouen le 28 décembre 1949

Arrivé à Monville le 2 février 1950

Inhumé à Monville le 10 février 1950

Le 1er juin 1940 place de la gare a lille les soldats francais deposent les armesLe 1er juin 1940, place de la gare à Lille, les soldats francais deposent les armes.

POCHE DE LILLE (1940)

 

La poche de Lille a résisté du 25 mai au 31 mai 1940 à l’encerclement de l’armée allemande commandée par le général Waeger durant la bataille de France.

 

Le groupement de l’armée française, chargé de la défense de Lille, sous les ordres du général Molinié établit son quartier général à Haubourdin et fit placer :
• Le général Alphonse Juin avec la 15e Division d’Infanterie Motorisée au Faubourg des Postes à l’entrée de la ville.
• Loos est tenu par la 1re Division d’Infanterie Motorisée commandée par le général Léon Jenoudet,
• L’est d’Haubourdin par la 2e division Nord-Africaine du général Pierre Dame
• L’ouest d’Haubourdin par la 5e division Nord-Africaine du général Mesny.
• Les débris de la 1re division Marocaine, durement éprouvée par les combats des jours précédents se placent à Lambersart sous les ordres du général Mellier avec une poignée de soldats britanniques du génie.

Les poches de résistance regroupent 35 000 à 40 000 soldats, soit 30 bataillons, 12 groupes d’artillerie, et 5 groupes de reconnaissance.

Le 28 mai en fin de matinée, après la capture du général Kuhn, dans le Faubourg des Postes, porteur des plans d’attaques allemands qui prévoient que les trois Panzer Divisionnen (4e , 5e et 7e) attaqueront le front ouest, la 7e division le nord, la 253e le nord-est, la 217e le sud-est et la 267e division le sud, le général Molinié et ses officiers, organisent alors une tentative de sortie. C’est un carnage. Le capitaine Philippe de Hauteclocque, avec l’accord de son supérieur, réussira à traverser les lignes allemandes et à rejoindre le 4 juin les positions françaises plus au sud sur le canal Crozat.

Les munitions épuisées, des centaines de morts civils et militaires, de blessés, les points de résistance cessent le combat les uns après les autres le 31 mai.

 

Conséquences

Le général Molinié et le colonel Aizier négocient jusqu’à minuit une reddition dans l’honneur pour les défenseurs de Lille et de ses faubourgs.

Le samedi 1er juin sur la Grand Place les troupes françaises ainsi que quelques Anglais défilent en armes devant les Allemands et quelques civils sortis des abris1.

Le 2 juin, Adolf Hitler reprocha au général Waeger d’avoir marqué une pause dans sa progression vers Dunkerque et d’avoir rendu les honneurs aux Français. Il fut limogé sur le champ. Churchill dans ses mémoires estima que les défenseurs de Lille donnèrent cinq jours de répit à l’opération Dynamo (citation du livre du Colonel Rémy).

prisonniers francaisPrisonniers Français

 

Histoire de la Real Stalag 13

En 1893, le Kaiser a créé un camp d'entraînement pour les soldats allemands dans une grande zone boisée à environ 2,5 miles (4 km) au sud de Hammelburg. Cette zone de formation a été appelé Lager Hammelburg (ou Camp Hammelburg) et il a encore ce nom.   

hammelburg 2                 P1170071

Une expansion du camp en 1938 a avalé deux villages voisins. La ville fantôme de Bonnland est toujours là et est maintenant utilisé pour la formation de la guerre urbaine.lag 13 est né

hammelburgLager Hammelburg 1938 

Stalag XIII A-B-

À l'été 1940, l'extrémité sud du camp a été préparé pour les prisonniers de guerre des militaires du rang. Le camp a été appelé Stammlager XIII C ou C Stalag XIII pour faire court, et des baraques en bois ont été construites pour abriter des prisonniers de guerre d'une variété de nationalités.

Les premiers arrivés étaient les soldats hollandais, belges et français capturés lors de l'invasion Blitzkrieg de la France en 1940.

En 1941, le serbe, les soldats polonais et russes les ont rejoints après des combats sur le front de l'Est; les Serbes sont arrivés au printemps, et les Russes en été.

Certains des soldats britanniques, australiens et d'autres Commonwealth capturés dans les combats en Crète en 1941 a également terminé dans le camp.  Gates stalag 13 germany

Portes du Stalag 13, 1945

 

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