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DUFOUR Emile

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Emile DUFOUR

Coll. Estelle PIETTE

 

Emile Jules Narcisse DUFOUR, secrétaire-adjoint à la mairie de Monville, Directeur de la société musicale "l'Union de Monville", né à Montreuil-en-Caux (Seine-Inf.) le 13 avril 1881, fils de

Emile Jules (1856-1902), maréchal des logis en garnison à Versailles, et de Juliette Jéronime BRUGOT, cultivatrice, née le 15 septembre 1857 à Montreuil-en-Caux. Mariés à Montreuil-en-Caux le 22 janvier 1881.

 

Engagé volontaire pour 3 ans le 13 octobre 1900

2è classe au 74è Régiment d'infanterie de Rouen

1361130643 rouen plan sud ouest caserne pe lissierCaserne Pélissier, garnison du 74è R.I. 

Soldat musicien le 7 janvier 1902

Envoyé dans la disponibilité de l'armée active le 13 avril 1902 en attendant son passage dans la réserve par application des dispositions finales de l'article 21 de la loi du 15 juillet 1889 étant devenu postérieurement à son engagement fils unique de veuve.

 

Veuf en premières noces de Adrienne Berthe Mathide RIGAUDIERE décédée aux Grandes-Ventes (Seine-Inf.) le 13 février 1908

Marié à Monville le 22 décembre 1908 avec Henriette Charlotte LEMOINE, tisserande, née à Monville le 3 août 1885 et décédée à Rouen le 15 février 1945

dont 3 enfants

 

Mobilisé le 14 août 1914 au 21è RIT à Rouen

" En réunion du conseil municipal, la municipalité a adopté de lui verser pendant la durée des hostilités, les 6/10è de son traitement mensuel, soit 60fr, plus 8,33fr d'indemnité de chef de musique pour cours de solfège, plus 33,33fr de subvention à la fanfare, à lui reverser". 

Passé au 5è régiment d'infanterie le 26 septembre 1914

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Drapeau du 5è régiment d'infanterie

Blessé au genou par éclat d'obus à Paissy lieu-dit "Le Lavoir" le 23 août 1917

 

Paissy

 

Cité è l'ordre du jour du 5è régiment d'infanterie le 7 novembre 1918 - Croix de guerre

12904 131567 large copieMis en congé illimité de démobilisation le 25 janvier 1919

Décédé* à son domicile, 64 rue Maromme-Dubuc à Monville, le 16 février 1920 à l'âge de 39 ans.

 

* A l’issue du conflit, le nombre de gazés s’élève à 1 300 000 (496 000 pour le front occidental seul), dont près de 100 000 morts (17 000 à l’Ouest). Cela représente une part « relativement faible », entre 2,3 % et 3,2 %, des pertes enregistrées sur l’ensemble du front. Si le nombre de décès augmente durant la dernière année de la guerre (15 % des pertes totales) en raison d’un usage plus important de l’ypérite, on constate que, grâce aux protections efficaces mises en place par les belligérants, l’arme chimique blesse beaucoup plus qu’elle ne tue (entre 1,9 % et 3 % de décès contre 30 % à 39 % pour les autres moyens de mort). Néanmoins, on estime à un million le nombre de décès causés après guerre par des lésions respiratoires conséquentes aux gazages. 

P1070308Carré C - tombe n° 167

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Coll. M.C. Barrois

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Baguette de chef de musique (Coll. M.C. Barrois)

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21 juin 1914 : Médaille festival de musique ( Coll. M.C. Barrois)

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