GUILBERT Edouard
Edouard Abel GUILBERT, charretier, né à Calleville-les-deux-Eglises (Seine-Inf) le 18 décembre 1887.
Fils de Pierre Ferdinand, cantonnier, né à Calleville-les-deux-Eglises (Seine-Inf.) le 22 juillet 1853 et décédé le 11 novembre 1903; et de Marie Anatolie VIARD, tisserande, née à Saint-Vaast-du-Val (Seine-Inf.) le 20 janvier 1855. Mariés le 1er juin 1878.
Frère de GUILBERT Joseph
Incorporé le 6 octobre 1908 au 28è régiment d'infanterie.
Envoyé dans la disponibilité de l'armée active le 25 septembre 1910
Marié à Monville le 8 juin 1912 avec Louise Ambroisine LARCHEVEQUE, née à Saint-Vaast-du-Val (Seine-Inf.) le 21 juin 1894
Mobilisé le 4 août 1914
Passé à la 9è batterie du 11è régiment d'artillerie de campagne le 9 mai 1916
Décédé "des suites de blessures" le 26 juin 1918, à l'hôpital de Mary-sur-Marne (Seine-et-Marne), à l'âge de 31 ans.
MORT POUR LA FRANCE
Transcription du décès à Monville le 7 décembre 1918
Inhumé à la nécropole nationale de Chambry (Seine-et-Marne) - Tombe n° 23
Situé au lieu-dit la Pointe Fourgon, le cimetière national de Chambry regroupe les dépouilles de soldats morts pour la France lors de la bataille de l’Ourcq en septembre 1914. Créé au lendemain des combats, ce cimetière est réaménagé en 1924 pour accueillir d’autres corps de soldats tombés au cours de cette bataille, exhumés des cimetières provisoires des environs de Meaux et de Coulommiers. À partir de 1933, y sont également inhumées les dépouilles se trouvant dans les carrés militaires des cimetières communaux du département. Le cimetière accueille 1 334 corps, 364 en tombes individuelles et 990 répartis en quatre ossuaires recueillant probablement un grand nombre de tirailleurs de la Brigade marocaine. De l’autre côté de la voie ferrée se trouve un cimetière militaire allemand, aménagé en 1924 et regroupant 998 corps de soldats tombés dans le secteur de Meaux en septembre 1914.