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BÉRAL Henri

Henri beral

Henri Charles BÉRAL, matelot engagé volontaire, né à Paris 14è, le 20 février 1874,

fils de Henri Jules, tourneur en optique (1847-1879) et de Claire Amante MAILLARD, demoiselle de compagnie, née à Ecrainville (Seine-Inf.) le 28 février 1852. Mariés à Paris 14è le 3 mai 1873.

 

Engagé volontaire pour 3 ans le 11 février 1895 à la mairie de Rouen.

Soldat 2è classe 

Passé le 9 octobre 1895 au bataillon de la Guyane.

Passé au 5è régiment d'infanterie de marine le 3 juin 1897.

Passé dans la réserve de l'armée active le 11 février 1898 au 1er régiment d'infanterie colonial.

Certificat de bonne conduite accordé.

Campagne à la Guyane du 9 octobre 1895 au 22 juin 1897.

 

1898 - journalier, demeurant 12 rue Salamandre à Rouen.

rue salamandrerue Salamandre

Marié le 28 mai 1898 à Rouen,  avec Lucie Clarisse LEFAUX, tisseuse, née le 14 février 1867 à Notre-Dame-de-Bondeville (76), demeurant à Rouen, 81 rue Louis Poterat. Veuve de Louis AUZOULT (+1894). 

Dont 2 enfants :

Henri Jules Clément, né à Rouen le 28 août 1900

Yvonne Marie Eugénie, née à Sotteville-les-Rouen le 8 septembre 1901 

 

Classé non disponible des Chemins de Fer de l'Ouest le 10 mars 1899 comme manoeuvre à Sotteville-les-Rouen (76) du 30 août 1898 au 18 octobre 1906 .

Passé au 21è régiment territorial d'infanterie le 1er octobre 1908.

Insoumis le 5 août 1911

Rayé des contrôles de l'insoumission le 29 décembre 1911 comme ayant été déclaré insoumis à tort.

 

le 22 janvier 1912 : Domicilié 349 rue de Paris à Sotteville-les-Rouen

833 001

 

Demeure à Montville le 18 juillet 1912

Mobilisé le 13 août 1914 au 21è régiment territorial à Rouen

Réformé n° 2 (voir explications en bas de catte page) pour bronchite suspecte par la commission spéciale de réforme du Havre le 15 octobre 1915.

Maintenu réformé n° 2 par la commission de réforme de Rouen du 11 février 1916.

 

Campagne contre l'Allemagne du 13 août 1914 au 15 octobre 1915.

 

Décédé rue Legrelle à Monville, le 14 janvier 1917, à l'âge de 43 ans.

189 Béral HenriCarré C - tombe n° 189

Lucie lefaux

Lucie BERAL, née LEFAUX (1867-1952)

 

 

OBSERVATIONS :

Son nom a été rajouté en avant-dernière place sur le monument aux morts de Monville après l'inauguration de ce dernier le 21 août 1921. A t'il été déclaré MPLF bien après sa mort ? (recherches en cours...) 

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Le 1er août 1914, le gouvernement français décrète la mobilisation générale. 3,5 millions d'hommes furent mobilisés mais rapidement les pertes s'élevèrent à plusieurs centaines de milliers de soldats. Où trouver les hommes nécessaires pour compléter les effectifs ? Parmi les catégories pour l'instant non mobilisées.

 

  • Un statut particulier :

Les réformés sont les soldats souffrant d'un problème de santé les empêchant de participer au service actif. Les hommes réformés, des suites blessures ou maladie contractées en service (réforme n° 1) ou temporaire des suites de maladies non imputables au service (réforme n° 2) et quel que soit le motif, avant guerre ne sont donc pas mobilisés le 2 août 1914. Cela ne veut pas dire qu'ils ne participèrent pas au conflit. Les pertes importantes des mois d'août et septembre, cette guerre qui va être plus longue que prévue, tout cela va faire que ces hommes jugés initialement comme impropres au service armé vont pouvoir se retrouver au front.

 

  • Le cas des réformés et exemptés :

Le décret du 9 septembre 1914 qui fait tout changer : il oblige les réformés et exemptés des classes précédentes à la classe 1915, à passer devant une commission de réforme. Il va alors être jugé si l'homme reste réformé, exempté, ou si, au contraire, il est jugé bon pour le service armé ou auxiliaire.
Cependant, ce décret ne va être que le premier pour les réformés et exemptés. Si l'homme sur lequel vous travaillez est resté exempté suite à ce premier passage, au moins un autre passage devant un conseil de révision ou une commission de réforme sera noté, lié à la loi du 20 février 1917.

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