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GRESSENT Prosper

0708 prosper gressent 39 riProsper Gressent en juillet 1907

 

Collection : Joël Gressent

Prosper Amédée Louis Marie GRESSENT, garçon épicier puis négociant en graines à Monville, né à Fresnay-le-Long (Seine-Inf.) le 3 janvier 1885. 

 

126Négociant en graines - (magasin au rideaux rouges)

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Fils de François Prosper, cultivateur et Maire de Fresne-le-Long, né à Montreuil-en-Caux (Seine-Inf.) le 23 janvier 1856; et de Mathide Marie Juliette CHAUVET, née à Frichemesnil (Seine-Inf.) le 19 novembre 1855. Mariés à Varneville-Bretteville (Seine-Inf.) le 14 novembre 1882.

Dont : 7 enfants

Narcisse Prosper °1883

Prosper Amédée °1885

Jules Henri °1885

Marie Mathilde °1887

Henri Zacharie °1888

Louis Narcisse °1897

Joseph François °1898

 

Incorporé à compter du 6 octobre 1906 au 39è R.I. à Rouen.

Soldat 1ère classe le 18 avril 1907

Caporal le 13 juillet 1907

Sergent le 1er juin 1908

Envoyé dans la disponibilité de l'armée active le 25 septembre 1908

Passé dans la réserve de l'armée active le le 1er octobre 1908

Nommé Adjudant le 1er décembre 1911

 

Marié à Monville le 14 janvier 1914 avec Marcelle Caroline FOSSÉ, née à Eslettes (Seine-Inf.) le 16 novembre 1891 et décédée le 6 décembre 1981 - Saint Cyprien (24) , à l’âge de 90 ans.

 Dont 1 enfant

Raymonde Marcelle Mathilde Gressent 1914-1917

 

 

Mobilisé le 4 août 1914

Passé à la 1ère compagnie du 403è Régiment d'Infanterie le 21 mars 1915

Disparu le 25 septembre 1915 à Ville-sur-Tourbe (Marne)

 

MORT POUR LA FRANCE

 

Cité à l'ordre de la Division le 30 octobre 1915 !

" Sous-officier du plus grand courage déjà blessé au début de la campagne atteint de deux blessures mortelles, a désigné l'ennemi d'un dernier geste en criant : En avant ! "

 

Medaille militaire creation le 22 janvier 1852 8e type 1    Croix de guerre de la guerre 14 18  

 

Transcription du jugement tenant lieu d'acte de Décès à Monville le 5 mars 1920

Juillet 1915 prosper gressent 403emeriProsper Gressent en juillet 1915

Collection : Joël Gressent

Tombe narcisse gressent fresnay le longTombe de ses parents et de son frère Narcisse à Fresnay Le Long ( date: 1996)

La plaque située sur le devant de la tombe rappelle la disparition de Prosper.

Photo : J. Gressent

il a cent ans jour pour jour se déclenchait l'offensive du 25 Septembre 1915 sur tous le front de champagne. Hommage aux soldats du 403e RI qui se sont élancés des tranchées de premières lignes devant le petit village de Ville sur Tourbe vers 9h15 ce jour là. Les hommes avaient à parcourir un espace de 450 à 600 mètres à découvert pour atteindre les premières lignes allemandes. Les pertes furent terrible ce matin là. les barbelés ne furent pas détruit par l'artillerie et beaucoup de soldats sont restés coincer à quelques mètres des tranchées ennemies.Ce régiment perdit 800 hommes en 10 minutes d'assault. Celui-ci fut stoppé. Voilà le 25 Septembre 1915 fut une journée noire pour ce régiment. Il est resté sur ce secteur jusqu'au 19 Octobre 1915 et les pertes furent les suivantes: 
502 Soldats et 58 officiers blessés, 170 soldats et 16 officiers tués, 252 soldats et 14 officiers disparus... 

 

Ville sur tourbe sept 1915 2

Villetourbe

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Une photo aérienne de Ville-sur-Tourbe le 24 septembre 1915 prise lors de la préparation d'artillerie,

la veille de l'attaque générale en Champagne

Decouvrir   Croquis Joël Gressent

 

 

Ville sur tourbe cp1

 

HISTORIQUE du 403e Régiment d’Infanterie 1915

Le 403e Régiment d'Infanterie fut formé aux Andelys (Eure), le 21 mars 1915 ; il se composait en grande partie de jeunes soldats de la classe 1915, du recrutement des 3e et 6e régions, et comprenait trois bataillons de chacun quatre compagnies, sous les ordres du lieutenant-colonel PERNOT. Ces trois bataillons avaient été constitués le 10 mars, dans les conditions suivantes : 1 er Bataillon. — Constitué aux Andelys, sous le commandement du chef de bataillon HURVOY. 1 re Cie (capitaine LECART) formée par les éléments du 28e R. I. 2 e Cie (capitaine BABLOT) — — 39e R. I. 3 e Cie (capitaine OBESQUIER) — — 74e R. I 4 e Cie (capitaine LORILLOT) — — 24e R. I. (puis lieutenant ESPANET). 2 e Bataillon. Constitué à Louviers (Eure), sous le commandement du chef de bataillon FREY. 5 e Cie (capitaine TARTRAT) formée par les éléments du 5e R. I. 6 e Cie (capitaine PAGE) — — 119e R. I. 7 e Cie (lieutenant BENOIT) — — 36e R. I. 8 e Cie (lieutenant COULON) — — 24e R. I. 3 e Bataillon. Constitué à Écouis (Eure), sous le commandement du chef de bataillon VERMONT. 9 e Cie (capitaine DORILLOT) formée par les éléments des 39e , 5e , 36e , 119e R. I. 10e Cie (capitaine MORET) — — du 106e R. I. 11e Cie (capitaine SANDRIER) — — 94e R. I. 12e Cie (capitaine GAZÈRES) — — 132e R. I. (puis lieutenant BEAUPUIS). Fin mars, le commandant VERMONT est remplacé par le commandant BASTIEN, du 101e R. I.

 

Le 4 avril 1915, les bataillons s'embarquent au camp de Alailly, où s'est groupé le Régiment. Après une période d'instruction de quelques jours, le 403e R. I. était acheminé, le 13 avril, vers le front, par voie ferrée jusqu'à Longueau et par étapes jusqu'à Bray-surSomme.

Le 15 avril, une compagnie de mitrailleuses de Régiment à quatre sections est constituée, sous le commandement du lieutenant COURCOUX. Elle est armée d'abord de mitrailleuses Colt, puis de mitrailleuses Saint-Étienne, Le matériel transporté à l'origine à dos de mulets l'est ensuite par voiturettes.

Le 1 er mai, le capitaine LORILLOT, blessé, est évacué et remplacé par le lieutenant GALLERAND dans le commandement de la 9e compagnie. Bray-sur-Somme. — La D. I. ayant été mise à la disposition du IIe C. A., le 3e bataillon fut rattaché à la brigade du général de LAVILLÉON, qui tenait les tranchées entre Fricourt et La Boisselle. A partir du 18 avril, les 1er et 2e bataillons occupent le secteur de la côte 71 et de la côte 110 (face à Mametz-Fricourt, localités aux mains des Allemands). Il y a lieu de signaler, à cette époque, de nombreuses explosions de mines françaises et allemandes.

Le 9 juin, un bataillon du 293e R. I. (Brigade du général MINOUSSE) ayant été rattaché au C. A., le 3e bataillon du 403e R. I. fut mis à la disposition de cette Brigade.

Le 1 er juillet, le 3e bataillon fut replacé sous le commandement du colonel PERNOT. Le 18 juin, une mine allemande occasionne des pertes à la 5e compagnie. Le lieutenant LEGIVRE est chargé d'occuper et d'aménager l'entonnoir. Le 20 juin, une mine française (tranchée Garibaldi) donne lieu à un combat pour l'occupation de l'entonnoir qui reste aux mains de la 7e compagnie. Le capitaine CHAUSSON prend le commandement de la 7e compagnie.

Le 19 juillet, après une préparation d'artillerie, un coup de main est exécuté sur le « Bois Français » (sous-secteur ouest de la côte 110) par les 6e et 7e compagnies, qui ont pour mission de faire des prisonniers et de bouleverser les travaux de mines ennemies. Des prisonniers sont faits par la section de l'adjudant BRIÈRE (7e compagnie). A cette affaire, les hommes ont un allant magnifique. Le capitaine PAGE et le sous-lieutenant ROBERT (6e compagnie) sont tués. Le capitaine CHAUSSON et le sous-lieutenant NAVOLY (7e compagnie) sont blessés.

Le 26 juillet, le 3e bataillon relève le 2e bataillon dans le secteur du Bois Français.

Le 3 août, le Régiment, relevé par les Anglais, va au repos dans la région d'Amiens, où il s'embarque le 20 août à destination du front de Champagne. Beauséjour.

Arrivé à Vitry-la-Ville, le 21 août, la Brigade est mise à la disposition du XVIe C. A. Le Régiment s'achemine par étapes pour le front. Il occupe le secteur de Beauséjour et y tient les tranchées quatre jours dans un secteur bouleversé par les attaques du printemps et les explosions de mines, sous un bombardement incessant d'engins de tranchées et dans des conditions atmosphériques très défavorables. Relevé le 3 septembre, il gagne par étapes le front qui lui est assigné pour l'offensive (Ville-surTourbe).

Ville-sur-Tourbe. — Attaque du 25 septembre. —

Le secteur occupé est au nord du village et comprend l'ouvrage du Balcon.

Le 25 septembre, le Régiment participe à l'offensive générale. 1 er bataillon, formant les 1re et 2e vagues d'assaut. 2 e bataillon — 3e et 4e — 3 e bataillon, — 5 e et 6e — Pertes : 1er bataillon. — Le chef de bataillon est porté disparu ainsi que le capitaine AUBESQUIER, les lieutenants LEVASSEUR, BONOT et le sous-lieutenant CORDELIER. Le capitaine ESPANET (4e compagnie) et le sous-lieutenant LACOSTE (2e compagnie) sont tués. Le capitaine LECART (1re compagnie) et le sous-lieutenant MEYER sont blessés. La 2e compagnie est fortement éprouvée. 2 e bataillon. — Le capitaine TARTRAT et le sous-lieutenant ARBELOT sont tués. Le lieutenant DE SAINT-JULIEN et le lieutenant COULON sont blessés. Les 5e et 8e compagnies sont fortement éprouvées, les premières vagues d'assaut ayant été fauchées. Le 3e bataillon a reçu l'ordre de ne pas sortir, d'assurer l'intégrité de notre première ligne contre les contre-attaques possibles et d'organiser défensivement les travaux exécutés précédemment en vue de l'offensive. Le lieutenant COURCOUX, commandant la compagnie de mitrailleuses du Régiment, est remplacé par le lieutenant J. LEMARCHAND. Le capitaine GALLERAND (9e compagnie) qui a été tué, est remplacé dans son commandement par le lieutenant ADAM. Les 1er et 2e bataillons se renforcent au Bois de la Charmeresse et montent de nouveau en ligne dans le secteur d'attaque du 25 septembre.

Le 18 octobre, le Régiment est envoyé au repos à Ante (région de Sainte-Menehould), d'où il est enlevé en automobile, le 31 octobre, et mené à Somme-Suippe.

280d

Extrait JMO du 403è R.I.

 

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