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BELLIÈRE Josué

Screen

Grugny 

 

Josué Emile BELLIÈRE, né à Grugny (Seine-Inf.) "Section du Ménillet", le 5 septembre 1884.

Fils de Ernest Albert, maçon, né à Doudeville (Seine-Inf.) le 1er décembre 1847, et de Célina Virginie DELÂTRE, tisserande, née à Frichemesnil (Seine-Inf.) le 13 octobre 1854. Mariés à Grugny le 4 novembre 1876.

 

Classé "service auxiliaire" au conseil de révision (surdité légère)

Matricule 2079 au recrutement de Rouen-Sud, classe 1904 

Cheveux châtains - yeux bleus - taille 1.67m - degré d'instruction : 0

Profession : Maçon

 

Marié à Toussaint (Seine-Inf.) le 5 août 1911 avec Jeanne Adrienne BÉNARD décédée en 1912.

Marié en 2è noces à Grugny le 6 septembre 1913 avec Césarine Augustine Victorine BEAUFOUR (veuve de Germer théophile POINTEL) , journalière, née à Fécamp (Seine-Inf.) le 18 octobre 1877 et décédée 1 rue de Paris à Sotteville-les-Rouen (76) le 29 septembre 1970

 

Reconnu apte au service armé par la commission spéciale de Rouen du 10 novembre 1914.

Mobilisé le 20 décembre 1914 au 74è régiment d'infanterie à Rouen

Decouvrir   Noël au 74è R.I. (extrait J.M.O)

 

Soldat de 2è classe (matricule 016101), passé à la 1ère compagnie  du 156è régiment d'infanterie le 12 octobre 1915

156e ri

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Blessé* le 16 avril 1917, lors de la bataille du chemin des Dames à Braye-en-Laonnois (Aisne)

 * "Sillon épaule droite, plaie pénétrante bras gauche, plaie en séton région du muscle subscapulaire gauche par éclat d'obus" ( on appelle « plaie en séton » une plaie faite par une balle ou par une arme blanche, entrée puis ressortie sans léser les tissus profonds).

 

Assaut chemin des damesAssaut chemin des dames

 

Suite à une année 1916 particulièrement meurtrière pour tous les belligérants, l'Etat-major français décida de lancer une nouvelle offensive sur l'Aisne au printemps 1917.
Cependant, la bataille du Chemin des Dames, dirigée par le général Nivelle, fut un sanglant échec, qui déclencha une importante vague de mutineries à l'été 1917.
Nivelle, démis de ses fonctions, fut remplacé par le général Pétain. Ce dernier, tentant de redonner moral à ses troupes, parvint finalement à faire reculer les Allemands du Chemin des Dames, à la suite de plusieurs coups de force ponctuels.

 

Bois de brouze 3Bois Brouzé (bois brûlé)

 

Bois brouze 1

- Bois et moulin situés entre Braye-en-Laonnois et Moussy-sur-Aisne, en bordure orientale du canal de l’Aisne à l’Oise. Le Bois Brouzé prolonge le bois des Grelines au sud-ouest (l’emplacement indiqué sur les cartes IGN actuelles ne correspond pas à celui figurant sur les cartes de la guerre) ; à proximité du moulin se trouve l’écluse n°11.

- Le 16 avril 1917, avant l’offensive Nivelle, les arbres calcinés du bois Brouzé sont traversés par les tranchées de première ligne allemandes, tandis que les ruines du Moulin Brûlé se trouvent dans le no man’s land (face aux tranchées allemandes de Tilsit et Falkenstein entre autres). - Le Bois Brouzé est pourvu de nombreuses défenses très efficientes, notamment d’abris sûrs. Il est aussi traversé par un funiculaire qui grimpe depuis la ferme du moulin de Braye, prolongé par des boyaux jusque sur les hauteurs du Mont de Beaulne (notamment le boyau du Coucou …).

- Les 153e et 156e R.I. s’en emparent immédiatement mais, arrêté par les mitrailleuses, ne peuvent progresser et y passent toute la journée puis la nuit suivante.

canon de 37Canon 37

Extrait du journal de marche et des opérations du 156è Régiment d’infanterie

« … Le 16 avril, Le Régiment était placé vers 3 heures dans ses parallèles de départ, attendant le moment de l’attaque, fixée à 6 heures. Vers 5h45, un avion allemand survole nos lignes à très faible altitude.

Le 1er et le 3è bataillon en formations d’attaque sortent des tranchées et franchissent par bonds, sans arrêts, le tir de barrage ennemi par obus de gros calibre. Elles franchissent d’un élan superbe la distance de 100 à 350 mètres qui les sépare de la 1ère ligne allemande. Les destructions sont satisfaisantes ; la 1ère tranchée allemande est franchie. Les vagues continuent leur assaut vers la 1ère ligne.

Elles sont immédiatement en prise avec un feu de mitrailleuses des plus violents. Feux de front à l’éperon de Braye, feux d’enfilade à droite au Bois Brouzé à gauche sur la rive ouest du canal. En quelques minutes 16 officiers sont mis hors de combat ; une compagnie de mitrailleuses perd la totalité de ses officiers ; le Lieutenant POTARD commandant le peloton des canons de 37 est blessé tandis qu’il cherche à mettre une de ses pièces en batterie contre une mitrailleuse. Les pertes en cadres subalternes et en hommes sont sérieuses…. »

A la fin de la journée les pertes étaient d’environ :

6 officiers tués

11 officiers blessés

160 hommes tués

366 blessés (dont Josué)

Signé :

Le Lieutenant-colonel MICHAUD

Commandant le 156è Régiment d’infanterie

ambulance 3/71 bazoilles/meuse

Décédé le 30 avril 1917 des suites de ses blessures à l'ambulance E 3/71 (hôpital de campagne) - Bazoilles-sur-Meuse (88), à l'âge de 33 ans.

 

4 mai 1917. Citation à l'ordre de la division :

"Soldat très courageux, discipliné, a été grièvement blessé en essayant de progresser sous un violent bombardement." 

 

Medaille militaire creation le 22 janvier 1852 8e type 1   Croix de guerre de la guerre 14 18

Médaille militaire - Croix de guerre avec étoile d'argent

 

MORT POUR LA FRANCE

Transcription du décès à Monville le 4 novembre 1917 

 

1er mai 1917 : Inhumé à Bazoilles-sur-Meuse (Vosges)

début novembre 1921 :Transféré au cimetière militaire de Neufchâteau (Vosges)

27 janvier 1922 : Exhumé à Neufchâteau (Madame Veuve Bellière, demeurant 6 rue des écoles à Monville, a reçu un  courrier l'informant qu'elle peut assister à l'exhumation)

14 février 1922 : Départ de la gare régulatrice (Brienne-le-Château)

15 février 1922 : Arrivée à la gare de Rouen-Martainville

17 février 1922 : Arrivée de 2 cercueils (Josué BELLIÊRE et André ALÂTRE) à la gare de Monville à 12h47

 

19 février 1922 : inhumé à l'emplacement actuel 

" Dimanche 19 février a eu lieu l'inhumation d'un héros tombé au champ d'honneur : Josué Bellière.

Une nombreuse assistance avait tenu à témoigner sa sympathie à sa famille en accompagnant jusqu'à sa dernière demeure les restes de ce brave tombé au service de la France.

A l'issue de la cérémonie religieuse, M. l'abbé Morin, curé de la paroisse et vice-président du Souvenir Français, fit l'éloge du cher disparu. Au cimetière, M. Guittet, maire, remercia au nom de la commune les personnes qui, par leur présence, avaient tenu à honorer notre soldat.

Ensuite, M. Déhais, président du Souvenir Français, retraça les souffrances endurées par cette victime du devoir. A son tour M. Clément, président des Anciens Combattants, en quelques paroles empreintes du plus pur patriotisme, adressa un dernier adieu au camarade qui venai dormir son dernier sommeil dans la terre natale et renouvela l'assurance que les Anciens Combattants auront toujours à coeur d'honorer la mémoire de leurs camarades morts au service de la France. " 

 

En 1942, Madame Bellière demeure 99 route de Paris à Blosseville-Bonsecours (Seine-Inf.)

Belliere

AVANT

P1150452AUJOURD'HUI

Carré C - tombe n° 106

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A MON EPOUX

JOSUÉ HENRI BELLIÈRE

SOLDAT AU 156E  REG D'INFRIE

MORT POUR LA FRANCE

LE 30 AVRIL 1917

DANS SA 33E ANNÉE

CROIX DE GUERRE - MEDAILLE MILITAIRE

____________

REGRETS ETERNELS

P1140132APRES ?

 

La bataille du Chemin des Dames (1917)

Frères et soeurs :

- Célina Ernestine, née à Grugny au hameau du Menillet (chez son grand-père : DELÂTRE Armand, le 19 septembre 1877  (ses parents sont domiciliés 138 rue du Mont-Riboudet à Rouen)

- Marie Blanche, née à Grugny au hameau du Menillet (chez ses parents) le 27 décembre 1878 et décédée à Rieux (Oise) le 10 janvier 1957. Mariée à Grugny le 18 août 1896 avec Alfred Gustave CARPENTIER

​dont :

Alfred Marcel CARPENTIER, journalier, né le 25 août 1907. Marié le 29 décembre 1926 à Dieppe (Seine-Inf.) avec Suzanne Joséphine Charlotte ROC, née le 27 octobre 1903 à Dieppe.

- Emile Ernest, né à Grugny le 15 juin 1880, maçon, marié  à Grugny le 9 juin 1906 avec Berthe Arthémise GRENIER. Soldat au 30è R.I. mort des suites de blessures (bras arraché) le 19 avril 1918 à l'ambulance anglaise 64 (Watten, Nord). inhumé au cimetière de Grugny devant le monument aux morts

Grugny

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Grugny

3 enfants, dont :

Ernestine BELLIÈRE mariée à Grugny le 25 juin 1932 avec Henri DUBUISSON, employé de mairie, né le 14 juillet 1909 à Quincampoix (Seine-Inf.) et décédé le 30 décembre 1940 à Fleichberg (Autriche).

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Enestine BELLIÈRE le jour de ses fiançailles

Coll. Thérèse Ledémé

 

dont : DUBUISSON Thérèse, née en 1933  mariée à Grugny le 26 juillet 1954 avec Jean LEDÉMÉ, décédé en 2010 

dont : Eric LEDÉMÉ, né en 1959.

M. LEDEME

Eric LEDÉMÉ, arrière petit-neveu de Josué BELLIERE

   

- Armand Léon, né à Grugny le 24 juillet 1881, marchand de poissons à Fontaine-le-Bourg, Marié à Grugny le 12 novembre 1904 avec Marthe Madeleine MERANVAL. Soldat au 239è R.I. disparu le 23 juin 1916 à Fleury devant Douaumont.

76 7054

Fontaine le bourg

Fontaine-le-Bourg

- Marguerite Léontine, née à Grugny le 8 mars 1890, mariée à Grugny le 9 novembre 1920 avec René François Eugène PETIT

Dont 1 fille : Jeanine

 

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