SAMSON Lucien

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Lucien François SAMSON (né HERICHER), ouvrier agricole, né à Malaunay (Seine-Inf.) le 4 septembre 1918

 

Fils de X et de Marie Eugénie HERICHER, née à Carville-la-Folletière (Seine-Inf.) le 28 novembre 1880 - décédée en 1928 

Frères et sœurs :

Marie Suzanne HERICHER 1900-1992

René Louis Alphonse HERICHER 1901-1976

Marthe Germaine HERICHER Née à Malaunay le 10 janvier 1906 - Décédée à Montville (Seine-Inf.) le 18 octobre 1989

Marcel Albert HERICHER 1909-1911

Louise Madeleine HERICHER 1910-1911

 

Fils reconnu par le mariage de Augustin François SAMSON, journalier, né au Houlme le 1er mai 1879; et de Marie Eugénie HERICHER, née à Carville-la-Folletière (Seine-Inf.) le 28 novembre 1880. Mariés à Malaunay (Seine-Inf.) le 20 mars 1920

Demi-frères et demi-sœurs :

- Armandine née le 16 février 1903 à St-Pierre-de-Varengeville - Décédée le 1er novembre 1963 à Grugny (76) à l'âge de 60 ans

- André Eugène né le 04 novembre 1907 à Malaunay - Décédé le 14 décembre 1965 à Vasceuil, Eure, à l'âge de 58 ans

- Juliette Augustine née le 28 mai 1912 à Malaunay

- Yvonne Renée née le 18 mai 1914 à Pissy-Poville - Décédée en 2003

- Jean Germain né le 20 octobre 1919 à Malaunay - Décédé en 1990 

- Robert Emile 1922-2003

1938 - Demeure chez sa demi-soeur Armandine (également sa tutrice), 148 rue de la République à Montville 

Affecté au 1er régiment d'Infanterie Coloniale le 4 novembre 1938

Embarqué à Marseille le 18 août 1939 à Destination du Levant

Passé le dit jour au 3è Bataillon de Marche d'Infanterie Coloniale du Levant

Du détachement D4 à Chypre quitte le bataillon pour rester avec les troupes Britanniques

Déserteur le 14 juillet 1940, intègre la 2è compagnie du B.I.M.P.

 

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Passage d'une lettre d'une personne qui a vu Lucien SAMSON revenir de Bir Hacheim.

"... Les hommes en sont revenus épuisés  après douze jours d'encerclement, presque sans nourriture et surtout sans eau, en plein désert, n'ayant même plus la possibilité de manger tant les attaques de stukas se succèdaient sur leurs têtes. La sortie finale, exécutée de force à 11 heures du soir à la faveur de l'obscurité  fut une surprise au commencement, mais quand les Allemands comprirent que leur proie leur échappait ce fut un tir d'enfer. Nous avons perdu là beaucoup des petits soldats que nous avions connus. Les survivants nous arrivèrent en loques, amaigris, boulversés et tous plus ou moins blessés. Lucien avait maigri mais il n'avait que des égratignures et surtout un grand courage. Lui et ses camarades trouvaient que les Anglais ne les envoyaient pas assez souvent au combat. Ils voulaient hâter la libération de la Patrie..."

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Le Général de Gaulle, Président du Gouvernement de la France Combattante et Chef des Forces Françaises Libres, décerne au Soldat 1ère classe SAMSON Lucien, Bataillon d'Infanterie de Marine et du Pacifique qui a pris part aux glorieuses batailles d'Erythrée en 1941, Libye et Bir Hacheim en 1942, la médaille coloniale avec agraphes.

Signé : Charles de Gaulle

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"Tué au combat"  vers 16 heures, le 23 août 1944 à la Garde au lieu-dit "La Morane" - Hières (Var)

 

MORT POUR LA FRANCE   

 

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REPUBLIQUE FRANÇAISE

Guerre 1939-1945

 

CITATION

 

EXTRAIT DE L'ORDRE GENERAL N° 101

 

Le Général de Corps d'Armée de GOISLARD de MONSABERT,

Commandant le 2ème Corps d'Armée 

 

CITE A L'ORDRE DU CORPS D'ARMEE

A TITRE POSTHUME

 

SAMSON Lucien, François - 1ère classe - Bataillon d'Infanterie de Marine et du Pacifique - matricule 2773

"Vétéan des campagnes de LYBIE, ERYTHREE, TUNISI, ITALIE Modèle de courage, et d'entrain, tombé glorieusement le 22 août 1944 lors de l'attaque de "LA GARDE" après avoir été une fois de plus un exemple pour tous."

 

Cette citation comporte l'attribution de la Croix de Guerre 1939-1945

avec étoile de Vermeil

 

Au P.C.,

le 1er janvier 1945

signé de GOISLARD de MONSABERT 

 

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A titre posthume, la Croix de Guerre 1939-1945, avec étoile de Vermeil

 

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Général GOISLARD de MONSABERT 

 

Transcription du décès à Monville le 3 octobre 1947

 

Corps réclamé par sa soeur Armandine

Arrivée du cercueil au centre de dispersion de Rouen puis transporté par camion mortuaire à Monville le 17 février 1949

Inhumé à Monville à l'emplacement actuel le 26 février 1949 à 9h30

 

A noter : Sa demi-soeur Amandine, décédée en 1963, est inhumée avec lui

 Un mystère : le nom de Léonie LEGAY (+1941), célibataire et amie d'Amandine est gravé sur la tombe.

 

 

 

 

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Obsèques du soldat Lucien SAMSON

 

Eloges funèbres

 

" Soldat 1ère Classe au Bataillon d'Infanterie de Marine et du Pacifique, 2è Compagnie, Matricule 2773

Fait partie de l'Armée Active 1938-1939

S'est rallié au Forces Françaises Libres du Général De Gaulle en 1940

A pris part aux campagnes d'Erythrée (1941), Libye (1942), Bir Hacheim, Tunisie, Sicile, Italie, débarquement de Provence en 1944

Samson Lucien a écrit au cours de ses campagnes un carnet de route, sur lequel nous relevons au soir d'une journée de la campagne d'Erythrée :

"Je suis fier d'être parmi les Soldats de la France Libre, les Membres de ma Famille restés en France ignorent où je suis et ce que je fais - Je suis sûr, s'ils savaient, qu'ils m'approuveraient".

 

 

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REPUBLIQUE FRANÇAISE

 

 

EXTRAIT DU DECRET EN DATE DU 23 MAI 1952

PUBLIE AU JOURNAL OFFICIEL DU 27 MAI 1952

Portant concessions de la Médaille Militaire

 

Le Président de la République

 

DECRETE

 

sont décorés de la Médaille Militaire,

les militaires dont les noms suivent :

 

- A TITRE POSTHUME -

 

SAMSON Lucien, François - 1ère classe - Bataillon d'Infanterie de Marine et du Pacifique - matricule 2773

"Vétéran des campagnes de LYBIE, ERYTHREE, TUNISIE, ITALIE Modèle de courage, et d'entrain, tombé glorieusement le 22 août 1944 lors de l'attaque de "LA GARDE" après avoir été une fois de plus un exemple pour tous."

 

A Paris,

le 23 mai 1952

signé : Vincent AURIOL

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A titre posthume, la Médaille Militaire

 

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Infanterie marine pacifiqueLes premiers volontaires du Bataillon du Pacifique

 

LE BATAILLON D'INFANTERIE DE MARINE 
ET DU PACIFIQUE


Le Bataillon d'infanterie de marine et du Pacifique (BIMP) est issu de la fusion de deux bataillons décimés pendant la bataille de Bir-Hakeim, en Libye, en juin 1942 : le 1er Bataillon d'infanterie de marine (1er BIM) et le Bataillon du Pacifique (BP 1).

 

1940-1942

Le 12 juillet 1940, le 3e Bataillon du 24e Régiment d'infanterie coloniale (24e RIC) stationné à Chypre refuse l'armistice et, emmené par le capitaine Lorotte de Banes, se rassemble à Nicosie où il est reçu avec enthousiasme par les Britanniques. Dirigés vers l'Egypte, ces 350 volontaires français sont accueillis à Ismaïlia par 150 camarades du 24e RIC, commandés par le capitaine Folliot qui s'est évadé du Liban, dès le 27 juin, avec ses hommes de la 3e Compagnie, à l'aide de faux ordres de mission.

Réunis au camp de Moascar, les volontaires français décident de prendre le nom de 1er Bataillon d'infanterie de marine (1er BIM) et constituent, pour les Britanniques, le premier élément des Free French (Français libres). Le 25 août à Moascar, en présence des autorités britanniques et de représentants français, le Bataillon reçoit solennellement son drapeau accompagné de l'Union Jack. Les soldats du BIM obtiennent des Anglais, non sans quelques difficultés, du matériel (radio, armement et équipement) permettant de faire face aux conditions particulières de la guerre dans le désert.

La Compagnie Folliot est la première opérationnelle et, le 6 septembre 1940, quitte Ismaïlia pour rejoindre, dans la région de Marsa Matrouh (Egypte) la 7e Division blindée britannique qui fait face à 200 000 Italiens. Début décembre, la 2e Compagnie rejoint la Compagnie Folliot au moment du déclenchement de l'offensive britannique. Folliot prend alors le commandement des deux compagnies. Le 7 décembre, les Alliés et les Français libres du BIM franchissent la frontière libyenne et s'emparent de Sollum puis de Sidi-Barrani, faisant plusieurs milliers de prisonniers. Bardia tombe le 6 janvier 1941 et Tobrouk le 21, occasionnant les premières pertes dans les rangs du BIM.

L'offensive britannique se poursuit en Libye en février 1941. Au mois de mars, sous les ordres du capitaine Jacques Savey, la 3e Compagnie, forte de 250 hommes, est envoyée rejoindre la Brigade d'Orient du colonel Raoul Monclar en Erythrée où elle prend part à la prise de Keren (27 mars) et à celle de Massaoua (8 avril).

En mai 1941 l'ensemble du BIM se retrouve à Qastina, en Palestine où se rassemblent les Forces françaises libres en prévision de la campagne de Syrie. Le 27 mai, le général de Gaulle passe les troupes en revue et remet la Croix de la Libération à plusieurs militaires du BIM. Lors de la campagne de Syrie de juin 1941, le Bataillon est aux avant-postes notamment lors de la prise de Damas. Il est ensuite incorporé à la 1ère Brigade française libre du général Koenig et désormais composé de deux compagnies de reconnaissance et d'une compagnie antichars sous les ordres de Jacques Savey. Fin septembre 1941, il rejoint la 8e Armée britannique en Libye. A la mi-janvier il participe à la prise d'Halfaya avant d'occuper avec la Brigade Koenig, la position de Bir-Hakeim, au sud de Tobrouk. Après trois mois d'organisation des défenses de Bir-Hakeim et de patrouilles dans le désert, l'offensive italo-allemande menée par Rommel commence le 27 mai 1942. A l'issue d'une résistance acharnée de 14 jours, l'ordre est donné à Koenig de quitter la position. Au cours de ces combats, le BIM a subi de lourdes pertes dont celle de son chef, le commandant Savey.

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LE BATAILLON DU PACIFIQUE 1941-1942

En octobre 1940, la Polynésie, la Nouvelle-Calédonie et les Nouvelles Hébrides ralliés à la France libre mettent sur pied un bataillon. Le 21 avril 1941, le navire Monowaï quitte Papeete avec 300 volontaires Tahitiens à destination de Nouméa. Ils forment alors, avec les volontaires de la Nouvelle-Calédonie et des Nouvelles-Hébrides, le Bataillon du Pacifique (BP1) à l'effectif de 550 hommes commandé par le commandant Broche.

Après 45 jours d'entraînement en Australie près de Sydney et cinq mois près de Tel Aviv en Palestine, les « Pacifiens » sont engagés dans la campagne d'Afrique au sein de la 1ère Brigade française libre du général Koenig. Le 28 décembre 1941, la 1ère BFL au complet se met en marche vers la Libye.

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LES PREMIERS VOLONTAIRES DU BATAILLON DU PACIFIQUE

Le baptême du feu du BP 1 a lieu le 15 janvier 1942, à la frontière égypto-libyenne à Halfaya où 6 300 Italiens et Allemands sont retranchés. L'engagement tourne court car l'ennemi capitule et se rend en masse.

Le 14 février 1942, la Brigade Koenig relève une unité britannique à Bir-Hakeim. Pendant trois mois, elle aménage la position et organise des patrouilles profondes (Jock columns) qui harcèlent l'ennemi en rapportant des renseignements. A l'aube du 27 mai 1942 la division italienne Ariete déclenche la première attaque. Le BP 1 occupe le flanc sud ouest de la position ; il reçoit et repousse, le 6 juin, la première attaque d'envergure. Dans des conditions extrêmes, le Bataillon parvient à maintenir ses positions mais, le 9 juin deux jours avant la sortie, lors d'une attaque générale, il perd son chef, le lieutenant-colonel Broche et son adjoint le capitaine de Bricourt.

Le 10 juin le commandement britannique donne l'ordre d'évacuer la position. Après avoir repoussé à nouveaux les assauts toute la journée, les Français quittent la position en brisant le cercle d'acier de l'ennemi et parviennent à rejoindre la VIII Armée britannique. La 1ère Brigade a tenu quinze jours sa position et ce retard imposé à l'Afrika Korps a permis aux anglais du général Montgomery de se réorganiser à Alexandrie.

Fortement éprouvées par la bataille de Bir-Hakeim, les unités constituant la 1ère Brigade doivent être regroupées. C'est ainsi que le BP 1 et le 1er BIM, qui ont tous les deux perdu leur commandant, fusionnent pour former le Bataillon d'infanterie de marine et du Pacifique (BIMP).

Le Bataillon, sous les ordres du commandant Bouillon, compte un peu moins de 700 hommes et fait partie intégrante de la 1ère Division française libre. Après la bataille d'El Alamein (Egypte), qui stoppe l'avancée des forces de l'Axe, le BIMP est la seule unité française, avec une colonne volante de chars et d'automitrailleuses des spahis marocains, à être détachée auprès de la 8e armée britannique pour prendre part à la poursuite offensive de l'ennemi qui s'amorce dès le 5 novembre 1942.

Dans le sillage des Anglais, le BIMP pénètre en Tunisie le 23 février 1943. Rommel contre-attaque mais il échoue. Du 14 mars au 5 mai, le BIMP est la seule unité de la 1ère DFL à opérer en Tunisie avec les troupes de la Force L du général Leclerc. Le 13 mai 1943 enfin, c'est la reddition générale des forces de l'axe. La division dénombre ses prisonniers : 1 200 officiers et 23 000 hommes.

Après la campagne de Tunisie, le BIMP est renforcé par l'arrivée de volontaires d'Afrique du Nord, d'évadés de France par l'Espagne et de Corses. Commence une période de réorganisation et d'entraînement intensif. Le BIMP est incorporé, en octobre 1943, à la 4e Brigade de la 1ère DFL du général Brosset.

Le 20 avril 1944, avec la DFL, le BIMP débarque en Italie. L'offensive générale est déclenchée le 11 mai au soir. Au cours des combats devant San Giorgio le 16 mai, le Bataillon perd son chef, le chef de bataillon Magny, qui tombe à la tête de la 3e Compagnie. La DFL repart à l'attaque et atteint ses objectifs. Le Girofano est encerclé et la ligne Gustav est rompue. Le 4 juin, les faubourgs de Rome sont atteints, une compagnie du BIMP y fait son entrée et défile seule. Le 30 juin 1944 à Naples, le général de Gaulle passe en revue la 1ère DFL. Le BIMP est cité à l'ordre de l'armée et son fanion reçoit la croix de guerre.

Dans la nuit du 16 au 17 août 1944, le BIMP débarque en Provence et se distingue dès le 20 devant Hyères en enlevant le Golf-Hôtel, aménagé en forteresse par les Allemands. Il participe ensuite au nettoyage des forts de l'Est de Toulon, à la remontée de la Vallée du Rhône puis aux combats des Vosges.

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LE BIMP EN 1943-1945

Mais les troupes d'outremer, tirailleurs africains et volontaires du Pacifique supportant mal le froid, le haut commandement décide de procéder à une relève générale qui concerne quelque 6 300 hommes, dont 275 Calédoniens et Tahitiens du BIMP. Ces survivants du Bataillon du Pacifique de 1941 sont remplacés par des jeunes engagés métropolitains et par des FFI. Les "Pacifiens" sont alors dirigés sur Paris en attendant leur rapatriement.

Puis, le BIMP livre pendant tout le mois de novembre, de durs combats sur les contreforts des Vosges, en vue d'ouvrir la route de la Basse Alsace. Le 4 décembre 1944, le Bataillon, en repos avec sa division dans la région de Vesoul, quitte le front des Vosges pour la région de Bordeaux, où la 1ère DFL se regroupe en vue d'une action de force contre les poches de l'Atlantique.

Mais quelques jours plus tard, l'attaque allemande menée par von Rundstedt dans les Ardennes belges oblige la Division à revenir rapidement en Alsace pour y défendre Strasbourg. L'ennemi attaque le 7 janvier 1945. Par des températures polaires, le BIMP, qui tient Rossfeld et Herbsheim, subit de violents assauts, mais réussit à conserver ses positions, malgré la précarité de ses liaisons avec l'arrière. Epuisé par ces durs combats, le BIMP est relevé par le 1er Bataillon de Légion étrangère, et placé en réserve. Malgré son usure, conséquences des combats du début janvier, le BIMP se voit confier un secteur défensif pendant l'attaque contre la poche de Colmar à laquelle participent les autres unités de la Division jusqu'au 7 mars 1945.

Le BIMP monte la garde au Rhin avant de faire mouvement avec la 1ère DFL pour le front des Alpes, où cette dernière prend position face au massif de l'Authion. Le 9 avril 1945, à Nice, le général de Gaulle remet la croix de la Libération au BIMP, épinglant la décoration sur le calot du caporal 
Pécro, tenant lieu pour l'occasion de fanion. Dès le lendemain, le BIMP mène l'attaque frontale du massif de l'Authion. Au prix de lourdes pertes, il lutte pendant quatre jours pour arracher les derniers verrous allemands. C'est la dernière action du BIMP avant l'Armistice du 8 mai 1945.

Aujourd'hui, le 3e Régiment d'Infanterie de marine basé à Vannes est l'héritier des traditions du BIMP.

Le 1er BIM, le BP1 et le BIMP ont compté dans leurs rangs 72 compagnons de la Libération.

 

  • Compagnon de la Libération - décret du 28 mai 1945
  • Croix de Guerre 39-45 (5 palmes)

 

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Citations du B.I.M.P

 

29 juin 1943

« Bataillon d’Infanterie de marine et du Pacifique.
Bataillon d’élite, constitué de la fusion du 1e Bataillon d’Infanterie de marine et du Bataillon du Pacifique, a, sous la conduite de son chef, le chef de bataillon Bouillon, confirmé la belle réputation acquise par ces deux unités au cours des campagnes de 1940, 1941, 1942 en Moyen-Orient. A brillamment pris part à toutes les opérations de la VIIIe Armée britannique en Libye, Cyrénaïque, Tripolitaine et Tunisie et représente dignement les Forces françaises combattantes. »

22 juillet 1944

« Bataillon d’Infanterie de marine et du Pacifique.
Bataillon au passé glorieux qui, après s’être battu sur tous les champs de bataille des Forces françaises libres en Libye, en Erythrée, à Bir-Hacheim, à El Alamein et en Tunisie, vient de fournir en Italie de nouvelles preuves de sa valeur. Le 12 mai 1944 a donné sur les pentes est du Girofano un des coups de boutoir décisifs de la bataille de rupture. Le 19 juin a fini en pointe du Corps expéditionnaire atteignant son objectif dans des délais imprévus. A perdu 68 tués, dont le commandant Magny, chef de corps, et 2 commandants de compagnie ainsi que 189 blessés.
A citer en exemple aux Troupes coloniales pour son dynamisme et sa bravoure. »

28 mai 1945

DÉCERNANT LA CROIX DE LA LIBÉRATION

« Vétéran de 1940, formé par les coloniaux de Chypre et les volontaires du Pacifique. A combattu en Libye, à Cheren, à Massaouah, à Bir-Hacheim, en Italie, à Toulon, à Belfort et en Alsace. Après avoir eu deux compagnies citées à l’ordre de l’Armée a obtenu lui-même deux citations du même ordre.
Chefs de corps tués à l’ennemi : lieutenant-colonel Broche, chef de bataillon Savey, chef de bataillon Magny.
Gardera dans l’histoire la gloire d’avoir représenté l’infanterie coloniale sur les champs de bataille où les Forces françaises libres ont été les premières à reconquérir l’Honneur. » 

FFL "Une évocation" - La 1re Division Française Libre

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