LANGLOIS Gustave Florimond

Cartes postales route de valmartin st ouen du breuil 76890 1652 20070730 m1z3b5w4f3s6s9x9y0k6 jpg 1 maxiSt-Ouen-du-Breuil 

 

Gustave Florimond LANGLOIS, ouvrier d’usine (emballeur), né à St-Ouen-du-Breuil (Seine-Inf.) le 15 avril 1874.

 

Fils de Médéric Gustave (+16/07/1899), maçon et garde champêtre ; et de Célina Pauline BOITOUT, tisserande, Mariés à Gueutteville (Seine-Inf.) le 28 avril 1868.

 

Incorporé le 14 novembre 1895 au 36è régiment d’infanterie, soldat de 2è classe.

Musicien le 18 septembre 1897

Envoyé en congé le 20 septembre 1898.

Demeure aux "Vingt maisons" à Monville

 

Marié à Monville le 30 avril 1900 avec Marie Joséphine MERCIER, née le 18 mars 1875 à Monville

Demeure ensuite 116 rue de la République à Monville

 

Mobilisé le 3 août 1914

Parti en renfort et affecté à la 19è compagnie du 321è régiment d’infanterie le 21 septembre 1914

« Tué à l’ennemi » le 13 novembre 1914 sur la rive droite de l’Aisne à Fontenoy.

 

MORT POUR LA FRANCE

 

Croix de guerre de la guerre 14 18Croix de guerre - étoile d'argent

Fontenoy

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Après avoir tenté de continuer à vivre dans leur village, souvent terrés dans les caves, la plupart des habitants durent quitter leurs maisons pour partir vers le Sud. Le menuisier Liénart, Léon Létoffé, le maçon qui coiffait le dimanche en offrant la « goutte » à ses clients, les fermiers… se résignèrent à voir leur village détruit par les obus et la mitraille.
Quant aux poilus, ils s’étaient installés, après les combats sanglants de septembre, dans les tranchées, parfois creusées à la gamelle, sur le plateau. Pour toute compagne, ils avaient la mort qui venait tout droit des fusils, mitrailleuses ou shrapnels ennemis… Mais, hélas, parfois des balles françaises. Car les cours martiales de l’état-major « tribunaux spéciaux » trop souvent aveuglément, condamnèrent à mort certains de nos braves poilus.

Transcription du décès à Malaunay le 11 juillet 1916

Décoré de la médaille militaire à titre posthume le 11 août 1922.

« Soldat d’une bravoure exemplaire, très dévoué. Tombé glorieusement, le 13 novembre 1914, au cours d’un assaut sur l’Aisne. Croix de guerre avec étoile d’argent. Le soldat Langlois habitait Monville.» 

Medaille militaire creation le 22 janvier 1852 8e type 1

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