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TIERCELIN Henri

Henri TIERCELIN, célibataire, ouvrier d'usine, né à Anceaumeville (Seine-Inf.) le 9 février 1898, fils de

Paul Pierre, né à Anglesqueville-le-Bras-Long (Seine-Inf.) le 7 septembre 1842 et de Léonie Léopoldine CORDIER, née à Varvannes (Seine-Inf.) le 12 février 1857. Mariés à Anceaumeville le 26 novembre 1881.

 

Réside chez son tuteur, Monsieur DOUDEMENT Henri, 31 cité Béranger à Monville

Incorporé Le 17 avril 1917 au 54è régiment d'infanterie, soldat de 2è classe

Passé à la 14è compagnie du 330è régiment d'infanterie le 15 octobre 1917

"Tué à l'ennemi" le 20 août 1918 - Ferme d'Ecafaut près de Tracy-le-Mont (Oise), à l'âge de 20 ans. 

 

MORT POUR LA FRANCE

 

Transcription du décès à Monville le 9 septembre 1921

Ferme de l ecafaut 1

La bataille de l'Ailette est une bataille qui se déroula pendant la Première guerre mondiale en août 1918 sur les bords de l'Ailette entre Laon et Soissons (Aisne).

 l'Ailette sera le théâtre de combats acharnés entre les forces françaises et allemandes pour son contrôle à partir d'août-septembre 1918, avant qu'elle ne revienne aux Français en octobre.

Déroulement de la bataille

  • 15 août - Constatant qu’entre Audignicourt et Morsain, l'armée de von Eben s’échelonne en profondeur, Mangin décide d’en profiter et le 17 août, à 5 heures du matin il attaque et s’empare d’une position autour d’Autrèches (7è et 30è CA). Sur sa lancée, le lendemain à 6 heures du soir il donne l’assaut sur 10 km de front et progresse de 2 km faisant 2 000 prisonniers tout en perdant 60 tués et 300 blessés, s'étant ainsi rapproché de la première ligne de von Eben.
  • 19 août - Au soir, Mangin tient une ligne Bailly - Tracy-le-Val, l’ouest de Nampcel, Audignicourt, Vassens, Morsain, Nouvron, Vingré et Fontenoy.
  • 20 août - À droite, au nord-ouest de Soissons, Tartiers est pris ; au centre les fantassins accèdent au plateau d’Audignicourt et prennent Lombray et Blérancourdelle tandis qu’à gauche, malgré une résistance acharnée, les allemands recule vers Ourscamp. Au cours de ces manœuvres 8 000 prisonniers sont faits. Nampcel, Carlepont, Caisnes sont repris. Le soir, près de Cuts, le Mont de Choisy qui domine la route de Noyon est enlevé (330e RI de la 132è DI qui avance entre la 15è DI à gauche et la 2è DM à droite).
  • 21 août - Avec l'appui des chars, Cuts est pris, perdu et repris. Blérancourt est enlevé à l’issue d’un dur combat. Sur la route de Noyon entre Sampigny et Pontoise, un raid atteint l’Oise et fait tomber les bois de Carlepont et d’Ourscamps en menaçant à revers et de l’autre côté de l’Oise, le reste du massif de Lassigny qu’Humbert (3è armée) va occuper en bordant la Divette.
  • 22 août - La 1re Division Bavaroise accourue à la rescousse est bousculée et dans l’après midi, les troupes françaises bordent l’Oise jusqu’à Quierzy. Sur la droite, vers midi, elles occupent la croupe à l’Est de Pommiers, au Nord atteignent Bagneux et plus loin contournent Pont-Saint-Mard.
  • 23 août - Au soir, après avoir pris Quierzy et Manicamp, l'Armée de Mangin borde le canal de l’Ailette jusqu'à Guny et prend la station de Juvigny et le plateau entre Cuffies et Pasly.

Conséquences

Au cours du mois d'octobre 1918, les armées allemandes durent reculer de tous les territoires conquis en 1914. Les Alliés repoussèrent les Allemands sur la ligne de chemin de fer reliant Metz à Bruges, qui avait servi à alimenter l'ensemble du front dans le Nord de la France et la Belgique pendant une grande partie de la guerre. Lorsque les armées alliées atteignirent cette ligne, les Allemands furent contraints d'abandonner de plus en plus grandes quantités d'équipement lourd et de matériel, réduisant encore davantage leur moral et leur capacité de résistance.

Les pertes restèrent élevées dans l'ensemble des forces combattantes alliées ainsi que dans l'armée allemande en retraite.

Décoration

  • L'AILETTE 1918 est inscrit sur le drapeau des régiments cités lors de cette bataille.
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