ADAM Gaston

ADAM Gaston

Gaston Eugène ADAM, domestique, né rue Legrelle à Monville le 23 novembre 1896.

Fils de Félix Edouard, fileur puis chauffeur, né le 25 janvier 1867 au hameau de Bois-le-Vicomte (Monville) et de Marie Françoise BÉNARD, dévideuse, tisserande, née en 1868. Mariés à Monville le 3 janvier 1891.

dont :

Edouard François (1892-1893)

Albert Edouard (1894-      )

Marie Jeanne (1895-1964) mariée à Houppeville (Seine-Inf.) le 29 octobre 1927 avec Georges Jules MARTIN

 

Résidant 2 rue des écoles lors de son incorporation le 5 septembre 1916

 

2è canonnier à la 1ère batterie du 22è régiment d'artillerie de campagne

 

Décédé* le 15 avril 1917 à Paars (Aisne) à l'âge de 21 ans 

 

*

Le suicide

Lorsque le combattant atteint d'un cafard persistant des idées suicidaires surgissaient inévitablement.


Pourtant, le nombre de soldats suicidés fut extrêmement bas. Le haut commandement français reconnut quelque 5 000 suicidés dans ces rangs. Ce faible chiffre fut peut-être faussé par les camarades et officiers des tranchées préférant camoufler un suicide en tué face à l'ennemi pour ne pas salir la mémoire du mort et pour que sa veuve puisse bénéficier de la pension de veuve.

L'indice de l'orteil était malgré tout la preuve irréfutable d'un suicide. Un soldat trouvé une balle dans la tête et un orteil nu était automatiquement reconnu comme suicidé car pour actionner la gâchette de son fusil tout en plaçant le canon dans sa bouche, celui-ci devait se déchausser pour se servir de son gros orteil. Une autre technique bien plus simple consistait à sortir la tête hors de la tranchée. Il suffisait alors qu'un sniper ennemi soit de garde pour  faire un carton.

 

Transcription du décès à Monville le 31 décembre 1917.

 

 

 

Copyright protection